Interaction plantes VS pucerons

[Céline M ADABio]

Source : Présentation de H. GAUTIER et L. GOMEZ durant la Journée Technique Légumes Bio ITAB/CTIFL – 29/03/2018

Une étude de l’INRA et PSH (plantes et système de culture Horticole) est en cours pour identifier les effets des composés volatiles olfactifs (COV) émis par différentes plantes sur les populations de pucerons vert du pêcher (Myzus persicae).
Plusieurs plantes sont testées en conditions contrôlées avec une analyse de leurs différents COV émis: chaque plante a une véritable carte d’identité.

Avec le test d’olfactomètre en arène, certaines plantes ont pu être caractérisé comme répulsives des pucerons : basilic, menthe poivrée, sarriette.
L’œillet d’inde a besoin d’être associé au poivron pour avoir un effet répulsif, c’est donc l’association de COV des plantes qui aboutissent à un effet répulsif= synergie ?

Dans le cadre de test de fécondité en chambre climatique, le romarin entraine une réduction de 50 % de larves pondues après 10 jours. Mais suite à un essai au champ, l’effet du romarin n’est valable que s’il est distant de moins d’un mètre de la culture attaquée par les pucerons.

Enfin, il existe une variabilité de l’émission des COV au sein d’une même espèce: selon les stades phénologiques des plantes et aussi selon les souches génétiques des plantes (différentes variétés). Dans le cas de l’œillet d’inde, c’est la souche Tagetes patula NANA au stade fleur qui a un effet sur la fécondité des pucerons.

On espère une suite afin de mieux identifier le rôle de chacune des plantes !

La présentation complète est disponible sur le site du CTIFL en cliquant sur le lien suivant: Effet de plantes de service sur Myzus Persicae via l'émission de composés volatils